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LA VILLARDE

La villarde, une vraie mascotte

Christian Perrin, 51 ans, chef d’exploitation depuis 1995, avait alors repris la ferme de ses parents du côté de Méaudre dans le Vercors. Sa fierté c’est d’avoir, parmi ses laitières, trois villardes, la seule race historique d’Isère. Son nom officiel est la villard-de-lans, du nom du village dont elle est originaire. Cette vache au format imposant à robe unie couleur froment était autrefois appréciée pour sa grande polyvalence de travailleuse aux champs, de laitière et vache à viande. On en dénombrait autour de 15 000 au début du XXe siècle. Délaissée après guerre pour des races plus productives, elle a bien failli disparaître.

“Heureusement, en travaillant sur l’AOP du fromage bleu du Vercors-Sassenage, on s’est rendu compte de l’intérêt de préserver la race. Aujourd’hui dans le cahier des charges, il faut que les producteurs aient au moins 3 % de villardes.”

Selon Jean-Luc Langlois, chargé de mission Agriculture durable au Parc naturel régional du Vercors, dans les élevages engagés dans l’AOP, l’on comptait 91 femelles réparties sur 22 élevages au 31 décembre 2016. Une race qui revient de loin.

Christian Perrin, 51 ans, chef d’exploitation depuis 1995, avait alors repris la ferme de ses parents du côté de Méaudre dans le Vercors. Sa fierté c’est d’avoir, parmi ses laitières, trois villardes, la seule race historique d’Isère. Son nom officiel est la villard-de-lans, du nom du village dont elle est originaire. Cette vache au format imposant à robe unie couleur froment était autrefois appréciée pour sa grande polyvalence de travailleuse aux champs, de laitière et vache à viande. On en dénombrait autour de 15 000 au début du XXe siècle. Délaissée après guerre pour des races plus productives, elle a bien failli disparaître.

“Heureusement, en travaillant sur l’AOP du fromage bleu du Vercors-Sassenage, on s’est rendu compte de l’intérêt de préserver la race. Aujourd’hui dans le cahier des charges, il faut que les producteurs aient au moins 3 % de villardes.”

Selon Jean-Luc Langlois, chargé de mission Agriculture durable au Parc naturel régional du Vercors, dans les élevages engagés dans l’AOP, l’on comptait 91 femelles réparties sur 22 élevages au 31 décembre 2016. Une race qui revient de loin.